Aristote, Métaphysique.N. 1092.b8.

Eurytos attribuait un nombre à chaque chose:
tel nombre à l'homme,
tel autre nombre au cheval,
& s'aidait de jetons
pour reproduire les formes des animaux & des plantes,
comme quand on ramène les nombres
aux figures du triangle & du carré.
 
 
 
 

Alexandre Aphrodise, commentaire sur la Métaphysique d'Aristote. 827.9.

Prenant pour définition de l'homme le nombre 25O,
Eurythos prenait 250 cailloux verts, noirs, rouges
& de toutes les sortes de couleurs.
Il recouvrait ensuite un mur de chaux
pour y dessiner la silhouette d'un homme,
& plaçait certains de ses cailloux à l'endroit du visage,
d'autres à l'endroit des mains,
et d'autres à d'autres endroits,
jusqu'à ce qu'il ait rempli la silhouette imitée de l'homme
avec un nombre de cailloux égal
à celui des unités qui, selon lui, compose l'homme.