Luca Pacioli , Divine proportion I.55
 
A l'élément terre, il attribua la forme cubique, parce qu'aucune figure n'est plus réfractaire au mouvement.
La forme du tétraèdre, il l'attribua à l'élément feu parce que, en s'échappant vers le haut, il prend la forme pyramidale, & le sommet de la flamme se termine par un point, comme le fait le cône de toute pyramide.
La forme de l'octaèdre, il l'attribua à l'air parce que, de même que l'air accompagne le feu lorsqu'il se meut légèrement, de même la forme pyramidale accompagne par son aptitude au mouvement la forme de l'octaèdre.
  & la forme de l'icosaèdre, il l'attribua à l'eau, parce que, étant entourée de plus de bases qu'aucun des autres, elle lui parut convenir plutôt au mouvement de ce qui descend en se répandant, qu'à ce qui s'élève.
& il attribua au ciel la forme du 12 bases pentagonales, comme étant le réceptacle de toutes choses.