Pour
que l'on ne se trompt point dans la vision de l'oeuvre, le peintre dut imaginer un seul lieu d'o l'on pt la regarder, aussi bien en hauteur qu'en largeur & galement de biais et de loin, tant il est vrai qu' tout dplacement, ce qui apparat l'oeil change. Ainsi, il fit dans le panneau o il avait tal la peinture un trou situ du ct de l'glise de Saint-Jean, au point o venait frapper directement l'oeil de quelqu'un regardant de l'intrieur de la porte centrale de Sainte-Marie-de-la-Fleur, o il serait install s'il l'avait reprsente sur le vif. |
Ce trou tait aussi petit qu'une lentille du ct de la surface peinte, alors qu' l'envers, il s'largissait en pyramide comme un chapeau de paille fminin & sa circonfrence atteignait la mesure d'un ducat ou un peu plus. Celui qui regardait devait appliquer l'oeil au revers, l o le trou tait large, & il fallait en mme temps qu'il l'ajustt d'une main contre l'oeil & que l'autre soutnt face la peinture un miroir plan pour que celle-ci pt se rflchir. |